L’administration du Tourisme repense son dispositif de formation professionnelle
16 décembre 2014A l’occasion du cinquantenaire de la formation hôtelière et touristique au sein de l’administration du Tourisme, l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) organise, à partir d’aujourd’hui, une consultation régionale portant sur l’évaluation du parcours déjà accompli au cours des cinquante dernières années et sur les perspectives de développement de cette filière-clé de la stratégie de développement du tourisme tunisien à l’horizon 2020.
Au delà du caractère festif de cet anniversaire, la consultation régionale qui démarre aujourd’hui dans la région de Nabeul-Hammamet a pour ambition de procéder à un diagnostic des réalisations mais aussi d’assoir les meilleures conditions à une reforme efficace et qui répond au mieux aux évolutions du secteur touristique tunisien. C’est ce que déclare Wahida Jaiet, directrice générale de l’ONTT, qui ouvrira la première session de cette consultation engagée avec une implication directe et agissante de toutes les organisations professionnelles du secteur.
La consultation s’étendra, dans une deuxième étape, à toutes les régions touristiques du pays, pour être couronnée par une journée nationale de réflexion qui guidera la prochaine réforme du dispositif de la formation touristique du secteur.
Pour Mohamed Jerbi, directeur central de la Formation hôtelière et touristique au sein de l’ONTT, cette réforme se doit d’être une émanation des différentes régions mais aussi des véritables besoins du secteur qui seront exprimés par les professionnels du secteur eux-mêmes.
Jerbi devait par ailleurs préciser qu’outre la contribution des hôteliers et autres représentants des métiers du tourisme, cette consultation a associé nombre de compétences tunisiennes relevant des secteurs public et privé afin qu’ils apportent une contribution forcément enrichissante à ce débat.
Il convient de noter que le dispositif public de formation hôtelière et touristique compte actuellement huit écoles et un institut supérieur, celui de Sidi Dhrif.
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