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Fondation Hasdrubal : « la musique des deux rives »

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La musique comme pont d’échanges artistiques et touristiques permettant à des jeunes musiciens français du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) de venir en Tunisie rencontrer des jeunes tunisiens partageant la même passion pour la grande musique.

La Fondation Hasdrubal a organisé la 3ème session de formation et d’échanges entre les étudiants tunisiens issus des conservatoires du pays et le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). A cette session, 22 étudiants, entre instrumentistes et chanteurs  tunisiens et un quatuor et une soprano, encadrés par Laurent Jost, violoncelliste, Jean-Cyril Gandillet, pianiste et Zied Zouari, violoniste se sont rencontrés pendant plus d’une semaine, pour le meilleur et l’excellence. Des masters class ont eu lieu, des séances de répétition et de perfectionnement ont été pratiquées de jour et pendant les soirées.

A la sortie de résidence, le canevas des pièces musicales a été couronné le 27 du mois, par un concert intitulé « Cordes et Voix Occidentales Orientales » qui a séduit le public, tant par la virtuosité que par l’ambiance.

Départ en douceur avec l’Allegro con brio  et son trio à cordes (violon, alto, violoncelle) de Beethoven; suivi de chants ( des pièces de Puccini et Massenet) effectués par la soprano Candice Albardier, soutenue par le pianiste Bassem Makni,  romantique  de Puccini et de Massenet. Le  quatuor français continue avec cinq pièces de Shulhoff; romantique à souhait. Quatuor à cordes de Mendelssohn  qui réunit les cordes françaises et tunisiennes (Paul Wiener et Mehdi Dhaker , violons, Paola Nieto, alto et Mohamed Mehdi Bahloul, violoncelle. Une belle prouesse.

Un lied romantique, douloureux, de Schubert chanté par Candice Albardier et Mozart (un extrait des Noces de Figaro) pour clore le  programme occidental.

Place ensuite à l’Orient qui commence fort par une composition de Zied Zouari  » Nuages », puis un arrangement subtil et séduisant de « Aâtini nay » ( paroles de  Jibran, chant de Faïrouz). Un deuxième arrangement de Zouari « Choftek mara » où, voix multiples, instruments variés et chœur remarquable ont excellé. Il va sans dire que le public fortement ému a participé en reprenant le refrain sans hésitation. Dans l’air, les notes, les trémolos et les silences ont marqué les présents qui applaudissaient sans relâche.

 

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