Jazz à Carthage 2017 : la 12e édition démarre demain
30 mars 2017Un événement qui pourrait être commercialisé à l’échelle internationale pour peu que les tour-opérateurs s’y intéressent ou que les agences le proposent sous forme de package à une clientèle ciblée et qui sait mesurer la juste valeur de l’événement. En attendant, ce sont les Tunisiens qui en profitent. Et ce n’est pas plus mal.
Les préparatifs de l’épisode 12 de Jazz entrent dans la dernière ligne droite avant le coup d’envoi, jeudi 30 mars à 17 h 30, avec un concert gratuit sur l’avenue Habib Bourguiba, de Fred Wesley & Generations Trio.
Fred Wesley est une légende la musique contemporaine. Il a commencé sa carrière dans les années 60 comme arrangeur et directeur musical de James Brown. Il a composé plusieurs tubes du Godfather of Soul comme Pass the Peas ou Gimme some more… Dans les années 70, il a rejoint le grand orchestre de Count Basie et s’est ensuite tourné vers le funk qui lui a valu le surnom de « The Funkiest Trombone Player » !
L’épisode 12 de Jazz à Carthage marque le retour des Jazz-Clubs : deux soirées exceptionnelles à partir de 23 h à l’Espace Al Khima du Carthage Thalasso Resort. Le 1er avril à partir de 23 h, c’est Fred Wesley & Generations Trio qui animera le Jazz Club Fatales, avec une surprise…Qui devrait convaincre les passionnés de Jazz à ne pas manquer cette fin de soirée où l’on pourra chanter et danser en convivialité.
Le Jazz-Club UBCI verra, pour la première fois en Tunisie, la chanteuse de blues & soul britannique, Kyla Brox et son quartet, le 8 avril à partir de 23 h…Swing, rythmes et émotion garantis.
L’épisode 12 de Jazz à Carthage décollera vendredi 31 mars avec deux crooners britanniques, inédits en Tunisie. Liam Bailey, aux racines jamaïcaines mais très british. A peine 33 ans et déjà considéré comme un potentiel successeur d’Otis Redding, Sam Cooke et Bob Marley, Liam Bailey produit un son singulier où se retrouvent des accents Soul, Reggae et Blues.
La seconde affiche revient à Myles Sanko, un mélange explosif d’un père breton (France) et d’une mère ghanéenne, qui fait carrière à Londres. Surnommé « The Love Child of Soul », l’enfant-chéri de la Soul, Myles Sanko est très influencé par le son Motown, le label américain qui signait, dans les années 70, tous les grands artistes afro-américains de la Soul et du Blues. De son premier album en 2012, « Born in black & white », un clin d’œil à ses origines métisses, à son troisième album « Just being me », sorti au début de cette année, Myles Sanko approfondi sa passion pour la soul avec un soupçon de jazz et confirme sa réputation de « Mr Feel Good Vibes », tant sa musique fait frissonner de bonheur. Une soirée découverte à ne pas manquer !
Autre primeur de l’épisode 12 : Le groupe de jazz autrichien Mario Rom’s Interzone, un trio de trompette, contrebasse et batterie qui confirme l’engagement jazz de Jazz à Carthage. Ils seront suivis le 4 avril par l’auteur-compositeur suédois Jay Jay Johanson, le crooner qui vient du froid. Situé entre pop-folk et jazz, Jay Jay Johanson arrive à Tunis après une tournée en France où il a présenté son futur album « Bury the Hatchet » (Enterrer la hache de guerre) dont la sortie est prévue le 17 septembre 2017. Un titre en prise avec ces temps incertains de guerre et de violence.
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