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Istanbul, une métropole qui fascine

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Istanbul. Voilà  une ville qui sait accueillir le tourisme. Elle le prend par la main et l’emmène glisser sur les eaux du Bosphore qui rampent et qui susurrent autour de ses principaux quartiers.

C’est une ville au caractère unique. On y découvre à  la fois le cachet typique de l’Orient et les traits d’une ville dynamique, les yeux rivés sur la modernité. On se laisse bercer par l’ambiance particulière jusqu’à  suivre le mouvement entraînant de cette ville qui flotte et dérive sur l’air du temps.
Istanbul est une métropole qui fascine, qui a toujours quelque chose d’intime et de secret à  offrir, mais qui livre chichement ses secrets. Le soir, la noirceur lui apporte un petit quelque chose de spécial. Elle est porteuse de mystère, de possibilités, d’aventures et peut transformer l’ambiance urbaine du quotidien en une atmosphère de fête. Nuit et jour, sans interruption, la ville est en mouvement.

140.000 Tunisiens à  bord de Turkish Airlines

Le voyage de presse organisé par la Turkish Airlines fut une occasion pour redécouvrir un pays qui ne cesse d’étonner, un pays dont les aspirations vers un futur prometteur rivalisent avec les splendeurs de son passé, un pays disposant d’une fabuleuse richesse naturelle, culturelle, historique et archéologique, un pays dont les atouts touristiques et les efforts consentis au tourisme expliquent et justifient son attrait grandissant en tant que destination touristique.
Et voici que les Tunisiens, tels des découvreurs des temps modernes, retrouvent, par milliers, la magie de l’Orient grâce aux multiples séries telles que Harim Essoltane. Grâce aux nouvelles dessertes régulières entre la Tunisie et la Turquie et que les compagnies des deux pays ne cessent d’étoffer, ils sont de plus en plus prompts à  voler au-dessus des eaux salées qui ont engendré les mondes, ravis ainsi de humer à  peu de frais un parfum d’exotisme et d’aventure grâce à  la démocratisation de ces liaisons aériennes.

Selon Metin Gözüaçik, directeur général de Turkish Airlines pour la Tunisie, ils sont plus de 140.000 passagers à  avoir volé à  bord des avions de la compagnie à  destination d’Istanbul. Une grande partie des passagers se compose de couples en voyage de noces. Parmi ces dizaines de milliers de Tunisiens qui se rendent chaque année en Turquie, plusieurs d’entre eux se rendent en groupes, en voyage organisé ou en voyage culturel.
Et pour cause, de jour comme de nuit, de cette cité historique au patrimoine protégé, village cosmopolite à  la croisée des chemins des vacanciers, qui se veut une ville plus belle, plus conviviale, plus accueillante, plus respectueuse de l’environnement et des générations futures, baignée dans les couleurs du soleil, émane un appel envoûtant à  l’escapade. Ici le pouls du temps bat à  un rythme mystérieux, celui du rien vacancier qui nargue le visiteur et le pousse au farniente limace. Voilà  une ville singulière qui brave le temps, défie l’âge et conserve jalousement les traces de sa splendeur passée.

Un pays ouvert

Ouverte sur quatre mers qui sont la mer Noire, la mer de Marmara, la mer Egée et la Méditerranée, la Turquie a su fructifier cet atout en édifiant de nombreux ports de plaisance fréquentés non seulement par des étrangers, mais également par un grand nombre de plaisanciers originaires du pays. La vaste ouverture du pays sur les quatre mers précitées a tout naturellement engendré un peuple de grands marins et inculqué aux Turcs l’amour des vagues.
Il y a à  peine un siècle, l’Empire Ottoman était à  l’agonie ; après des siècles d’hégémonie et de conquêtes qui ont permis à  la Turquie ottomane de tenir tête aux superpuissances d’antan, les guerres l’ont saignée à  blanc au point de ne plus pouvoir assumer le fardeau de son empire. Naguère désignée par l’expression «Porte Sublime», elle fut réduite au qualificatif de «l’Homme malade» qui illustre la fin d’un règne. Objet de toutes les convoitises, son vaste empire devait être déchiqueté en vertu des accords de «Sykes Picot» qui ont scellé le partage de cet héritage entre la Grande Bretagne et la France.
Aujourd’hui, l’époque de la faiblesse est bien révolue et «l’Homme malade» a su se forger une nouvelle santé grâce à  l’opiniâtreté du peuple turc, à  son labeur et à  la volonté de bâtir un avenir qui fait oublier les vicissitudes du passé et qui confère à  la Turquie un statut honorable parmi les nations.

Une ville musée

Bénéficiant d’un emplacement idyllique sur les berges du Bosphore et d’une situation géographique qui en fait l’une des rares villes, sinon l’unique, à  cheval entre deux continents, Istanbul est une cité chargée d’histoire ; ancienne capitale de l’Empire Ottoman, elle ne cesse d’alimenter la curiosité des voyageurs et d’exercer son attrait sur les touristes de toutes nationalités, grâce à  la beauté de son site naturel et à  la richesse de ses trésors historiques. Décrétée Capitale culturelle de la Méditerranée en 2010, la ville d’Istanbul est un véritable musée à  ciel ouvert où le visiteur ne risque point l’ennui de la monotonie : outre les gracieux minarets filiformes et les somptueuses demeures ottomanes merveilleusement conservées et dont certaines ont été transformées en hôtels dignes d’arborer sept étoiles, nombreux sont les centres d’intérêt et les sites historiques qui méritent d’être visités, comme la fameuse cathédrale Ayasofya devenue musée après avoir été dédiée au culte musulman, la Mosquée Bleue ou Mosquée Sultan Ahmed, l’incontournable musée Topkapi et le fabuleux Palais Dolma-bahçe, sans oublier le célèbre Bazar aux mille couleurs, faisant étalage d’un richissime artisanat prisé pour son authenticité et son degré de créativité et toujours fourmillant de touristes de tous bords qui ne font l’objet d’aucun harcèlement. Le soir venu, le visiteur aura l’embarras du choix entre d’innombrables cafés, restaurants et autres établissements de loisirs, à  terre ou à  bord d’embarcations touristiques dont les lumières décuplent les charmes du Bosphore. Une ville qui compte environ vingt millions d’âmes doit normalement connaître d’énormes problèmes pour les déplacements de ses habitants ; néanmoins, l’intérêt accordé à  cette question a permis de réaliser des progrès spectaculaires en matière de transport public.

Le plaisir de la visite

Outre la profusion des taxis et taxis collectifs, les usagers ont à  leur disposition un cocktail de réseaux de métros, tramways, bus et métrobus ; formé d’une succession de trois bus reliés entre eux, ce dernier moyen de locomotion dispose ainsi d’une grande capacité de transport et, durant les heures de pointe, ses navettes deviennent particulièrement fréquentes avec un passage presque chaque minute. Celui qui a déjà  visité ce pays trouvera certainement un plaisir particulier à  le revisiter en constatant les étapes franchies et les efforts consentis sur la voie du progrès économique et social.

La première constatation se situe au niveau de l’hygiène publique et il faut reconnaître que les Turcs sont d’une propreté remarquable, ce qui est en parfaite harmonie avec les préceptes de l’Islam qui est la religion de la grande majorité de la population. Partout dans les cafés, restaurants et autres lieux communs, l’état des toilettes publiques illustre parfaitement ce constat de propreté.

La Turquie a, par ailleurs engagé et continue d’engager des réformes politiques, institutionnelles et économiques qui confirment sa volonté de progrès et qui doivent lui conférer dans les faits le statut d’une nation évoluée avec laquelle il faut compter. Comme pour se préparer à  une éventuelle intégration à  l’Europe, le pays s’est mis en harmonie avec plusieurs normes européennes ; c’est ainsi que la monnaie nationale, la lire, ressemble curieusement à  l’euro, aussi bien dans la forme qu’en ce concerne les décimales ; les plaques d’immatriculation des voitures et la signalisation routière sont un autre exemple de mise à  niveau par rapport aux normes européennes. Rien que dans sa sphère géopolitique, la Turquie d’aujourd’hui est consacrée en tant que puissance régionale et en tant que partenaire de poids, non seulement en raison de la masse de ses échanges commerciaux avec les pays voisins ou de l’importance de son réseau de transport aérien et maritime, mais également en raison de son influence grandissante sur les affaires politiques de la région.

 C.B.N.
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